vendredi 12 juin 2015

« Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? »

Tel le personnage du recueil des Contes de ma mère l'Oye, j’ai longtemps guetté, non pas du haut de la tour d’un château, mais du fond de ma pauvre condition, l'arrivée salvatrice de solutions pour sortir de l'ornière. « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? », me répètent inlassablement amis et soutiens. Et de leur répondre à chaque fois : «Je ne vois rien d’autre que des jours gris et un horizon chargé de lourds nuages. »

Et pourtant ! Quelles que soient les embûches, il faut toujours croire à la lumière dans la nuit, à l’étoile amie qui vous sourit.

Mon étoile est venue presque de nulle part. Une personne que je connaissais à peine et qui m'a ouvert toutes grandes les portes de sa générosité.

À la veille de me retrouver à la rue, à la fin de la trêve hivernale, j'ai trouvé un toit, un abri, grâce à un cœur gros comme une maison ! Cet être qui rend des services comme il respire, m’a permis de redécouvrir la sérénité. Le panier de sa générosité déborde de richesses, et tout ça pour pas un rond. C’est admirable !

Oui, il existe des personnes dont l’altruisme force le respect, une humanité pleine de compassion.

Aujourd'hui, je suis fière de compter cette « étoile » parmi mes plus chers et tendres amis.

En écrivant ces lignes, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée toute particulière pour une de mes jeunes lectrices qui, je crois, se réjouira de cet article. Et j'en profite pour la remercier chaleureusement de son fidèle et réconfortant soutien.

Certes, je ne suis pas encore totalement sortie de la galère, mais ce rebondissement inespéré m’a fait franchir une étape importante, qui me conduira (je le sais) au bout du tunnel.